Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Raphalumpur en Malaisie
27 août 2012

Pingyao, relique du passé

L'histoire de Pingyao est assez singulière. Un article de Courrier International retrace le passé de cette ville. Trop endetté pour se moderniser, elle a conservé ses bâtiments intacts, avant d'être repérer des décennies plus tard alors que la grande majorité de la Chine avait été rasée pour se moderniser. Découverte par l'Unesco au milieu des années 1990, elle s'est réellement ouverte au tourisme au 21ème siècle. Bijou encore préservé, Pingyao s'explore entièrement en 2 jours, à pied. 

Le deuxième jour, nous poursuivons nos visites, notamment d'un superbe temple taoïste, ainsi que de l'ancien gouvernement de Pingyao.

DSC04140 DSC04181 DSC04195

DSC04154 DSC04160

DSC04190

SDC10430

Of course, nous avons mangé pendant ce séjour. Pour une fois je ne mets pas beaucoup de photos de plats typiques dans mes articles. La raison est principalement que les plats étaient les mêmes dans tous les restaurants de Pingyao. D'ailleurs le menu était le même partout. Du coup on suspecte qu'il y ait une cuisine centralisée en dehors des remparts qui fournissent les mêmes plats à tous les restos... C'est glauque. On peut toutefois goûter à ces plats qui ne sont pas mauvais, typiques du Shanxi. Donc à la place de la série bouffe, une mini série chats!

SDC10527  SDC10528

Après notre deuxième journée de visites à Pingyao, nous avons couvert la quasi totalité de la ville. Il était temps de prendre le train de nuit pour rejoindre Xi'An. Nous voyageons donc de la région du Shanxi à la région du Shaanxi. Grosse différence avec un "A" de plus! 

Le train de nuit était comment dire... Atroce! Je pense qu'on peut dire qu'on connaît la Chine seulement si on prend le train de nuit une fois en place assise. C'est un vrai joyeux bordel. On se retrouve avec une classe sociale qui ne peut s'offrir les places couchées, plus chères, certains achetant même des places debout pour des trajets de plus de 10 heures de train. Dans le train, impossible de fermer l'oeil. Tout d'abord la lumière est allumée non stop pendant tout le trajet. Ensuite, des chariots passent sans cesse pour vendre de la nourriture, des fruits, des ceintures, bref, un peu de tout. Bien sûr ils hurlent à leur passage pour que tout le monde se réveille et puisse acheter. Certains tentent de dormir par terre dans le couloir, notamment en arrachant les rideaux du train, mais ils se font dégager quand les vendeurs ambulants passent. Il y a un coin fumeur, mais à quoi bon quand on peut fumer en toute liberté partout dans le wagon? Les chinois aiment aussi écouter de la musique. Qu'ils aient ou pas des écouteurs, à quoi bon, quand on peut en faire profiter tous les voisins? On se retrouve donc avec un CD de rap chinois à 3 heures du matin. La clim est aussi aléatoire. En fait elle fonctionne tellement bien qu'on se retrouve congelés. Du coup, pour réguler la température, ils l'éteignent toutes les deux heures. Du coup on se retrouve en veste à greloter, puis en débardeur à suer...

A 7 heures du matin, après avoir passé une dizaine d'heures assis, avec un mal aux fesses, aux dos, à la tête, nous arrivons à Xi'An. Nous filons dans une auberge de jeunesse que des français recommendent, qui s'avèrent être une excellente auberge! C'est le Xiangzimen International Youth Hostel.

Au programme de la journée, faire des lessives, deux trois courses, se reposer. Nous rejoignons des amis chinois rencontrés à Pingyao et qui ont poursuivi également sur Xi'An. L'un a habité 8 ans au Japon et a étudié au Portugal, il fait son master à Beijing. L'autre parle couramment français et va rejoindre HEC. Ils sont super sympas et nous planifions les visites du lendemain avec eux. 

Et Xi'An se révèle très intéressante d'un point de vue culinaire. Il y a beaucoup de spécialités locales. Le midi, nous tentons un hot pot de nouveau. Un peu challengeant vu la chaleur! Le soir, Yuan et Mu, nos amis chinois, nous amènent dans la rue arabe pour déguster les spécialités de la région. Rue arabe? Oui, car en Chine il y a plusieurs ethnies. Les Han sont la majorité. Les Hui sont une ethnie musulmane et ont une cuisine un peu différente. On peut goûter aux biang biang mian, de longues nouilles succulentes. Le mot "biang" est le plus compliqué que j'ai vu à ce jour en chinois, jamais je ne pourrais retenir comment l'écrire!!!

DSC04246 DSC04252

DSC04255 DSC04257

Publicité
Publicité
Commentaires
Raphalumpur en Malaisie
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 268 681
Archives
Newsletter
Publicité