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Raphalumpur en Malaisie
7 février 2012

Coup de coeur pour Yogyakarta

Petite échappée lors d'un long week end à Yogyakarta, ou Jogjakarta... 

Petite échappée qui s'est avérée être un véritable coup de coeur pour la capitale javanaise de la culture et de l'art. Peuplée de 388,000 habitants environ, c'est une ville à taille raisonnable qui regorge d'histoire. Que vous soyez amateurs de temples, de musique, de peinture, d'archéologie, ou tout autre, cette ville saura vous combler. 

Retour sur ces 4 jours magnifiques.

Déjà je me dois de vous faire un bref portrait d'Ivan. Ivan ou Iphan est de Bali. Il a 24 ans et étudie la communication à Yogyakarta depuis 3 ans. Je l'ai rencontré sur un temple à Hanoi et nous avions bien sympathisé. Je lui avais promis de passer le voir à Yogyakarta, c'est chose faite! Grâce à lui, le voyage a pris une dimensions particulière. Non seulement il a facilité tout ce qui est repérage, transport, logistique, mais surtout il a pu expliquer son pays, sa culture, sa langue, tout a eu du sens grâce à lui. Beaucoup d'anecdotes et explications qui suivent sont en fait ses paroles. 

A peine arrivé à l'aéroport, on sent déjà le changement avec la Malaisie. L'aéroport de Yogyakarta est minuscule. On se dirige directement vers le "visa on arrival". Pas de chance, l'agent qui travaille est en retard de 15 minutes. Petit problème de machine et je me retrouve avec un visa super moche, les écritures sont doublées, tant pis! Le coût du visa à l'arrivée est de 25$.

Ensuite pour rejoindre la ville, les taxis fond horde. Je choisis l'option bus TransJogja. Le taxi coûte environ 50,000 IDR (indonesian rupiah). Le bus, lui, coûte 3,000 IDR. Vous l'avez compris, il faut déjà arriver à se repérer avec la monnaie. Pour me faciliter la vie, je me suis mis en tête 10,000 IDR = 1 euro. Si je passe par les ringgits, c'est trop compliqué. En vrai, 1 euro = 11,700 IDR. Pour en revenir au bus, c'est très simple, il suffit de suivre les panneaux à l'aéroport, c'est juste à côté, 5 minutes de marche. Il faut acheter son ticket puis rentrer dans un petit arrêt de bus: on achète les billets avant de monter.

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On s'installe et là, un indonésien d'une vingtaine d'années propose son aide pour nous dire à quel arrêt descendre, en anglais. On commence à papoter et il nous raconte qu'il travaille aux Etats-Unis et est venu voir sa famille pour les vacances. A l'arrêt d'après, un groupe monte. Une indonésienne d'environ 25 ans également se joint à la conversation et nous pose des questions. Puis d'autres jeunes. Tout le monde se parle et je demande alors s'ils se connaissent d'avant. Ils me répondent que non, mais que les indonésiens se considèrent tous comme de la même famille. 

Yogyakarta se cantonne souvent à Malioboro pour les touristes. C'est un peu le souk, avec plein de souvenirs (oleh oleh en indonésien) et de t-shirts. C'est là que je descends du bus, après cet accueil chaleureux, en me disant que les indonésiens sont vraiment différent des malaisiens. Cette impression sera confirmée pendant tout le long du voyage. Je vais un peu stéréotyper, mais j'ai trouvé que les indonésiens sont beaucoup plus ouverts et avenants que les malaisiens. Ils sont curieux, avides de questions, toujours prêts à aider, à partager, à accueillir, à découvrir. 

Mon hôtel, le All Seasons Yogyakarta, se trouvait dans les environs. C'est une bonne adresse à retenir surtout pour son bar sur le toit, qui surplombe la ville.

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Les bagages déposés, nous partons à la recherche d'un restaurant local. Nous trouvons notre bonheur dans un "BAKSO". Sur le coup, aucune idée de ce dont il s'agit. C'était en fait des boulettes de viande en soupe. Ce fut très bon, quoique le petit ver qui se baladait mort dans la soupe avait également dû apprécier le plat auparavant. On assiste à une danse du dragon dans la rue. Décidemment, ces chinois sont partout!!! L'Indonésie fabrique sa propre bière, la Bintang, qui est très bonne, n'hésitez pas à en commander.

Bien fatigué par cette journée de transit, je me couche assez tôt pour bien profiter du lendemain, avec RDV à 10h avec Ivan à l'hôtel. 

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Commentaires
R
Oui en effet on etait 4!!
S
Mais....<br /> <br /> C'est une idée ou tu es parti accompagné. Il y a un mélange de ON puis de JE. Je fais la curieuse bien sûr!<br /> <br /> Ca c'est les filles d'essayer de voir des choses à travers des détails...<br /> <br /> A plus<br /> <br /> <br /> <br /> Au faut on peut acheter les longues feuilles de la plante d'Aloe vera directement sur les marchés. Et vous coupez des tranches d'ou on extrait le 'gel' pour l'étaler sur les brûlures en épaisse couche. Je conservais ça dans du papier célophane dans le frigo.
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